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Prix Margot 2009
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Prix Margot 2009
3 avril 2009

critique

Critique Littéraire

C'est toujours les autres qui meurent

   Pour les personnes n'aimant pas les polars, C'est toujours les autres qui meurent de Jean-François Vilar est très accrocheur.

   J'ai bien aimé ce livre premièrement pour son style d'écriture.Cependant, au premier instant de lecture le texte est dur a pénétrer et on met du temps a s'y habituer. Vilar à un style particulier, différent de tous les autres polars, ce qui le rend unique en son genre. Le texte est écrit à la première personne et avec un langage familier qui nous permet de nous fondre dans la peau des personnage de ce livre.

   Ensuite, le personnage principal m'a beaucoup intrigué. Mr Blainville a une personnalité bien à lui et particulière. A première vue, c'est un homme normal, un petit photographe. Mais les apparences sont trompeuses. Il vit seul avec ses trois chats, à photographier un peu de tout surtout des prostitués, ce qui n'est pas vraiment courant. Il va alors se retrouver au centre de l'intrigue policière.

   Enfince qui rend ce livre original c'est que Vilar a lié le peintre Marcel Duchamp à son histoire. Chaque détail est relié à l'une de ces oeuvres. D'ailleurs le meurtre principal était présenté comme la mystérieuse peinture "Etant donné" que Duchamp n'a expliqué qu'à sa mort.

   En conclusion ce livre m'a plu et je le conseille à tous ceux qui n'ont pa encore eu l'occasion de le lire.

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Commentaires
T
Tout est une copie, d'une copie, d'une copie.<br /> <br /> Vous n’êtes pas exceptionnel, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste. Nous appartenons tous au même tas d'humus en décomposition.<br /> <br /> Vous n’êtes pas votre travail, vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à tout.
D
Blainville est journaliste-photographe pour un journal du soir parisien. Son quotidien est la photo de passages couverts à Paris, L'alcohol et la "cicatrisation" de sa séparation avec Marie.<br /> Jean-Français Vilar décrit très bien cet univers angoissant qui régit la vie de Blainville.<br /> Après avoir beaucoup espéré des lendemains qui chantent, c'est plutôt "no-future".<br /> L'action se passe en 1982, les seules choses qui lui restent après avoir beaucoup donné pour une chapelle Trotskiste sont son "petit piano" et ses trois chats Kernevev, Zinoviev et Radek.<br /> Sa curiosité et son attirance pour les paysages couverts vont l'ammener à y découvrir une mise en scène macabre. Il photographiera, sera repéré plus tard, interrogé par la police, lui en particulier et se retrouvera dans l'univers de marcel duchamp par une des administratrice de l'auteur de "Etant données"<br /> Ce roman est assez prennant car il a un style d'écriture bien à lui, c'est bien écrit, riche, vif et le lecteur est tout de suite plongé dans l'univers de Duchamp. Le style de Vilar est est sensible et attachant à la fois bien qu'il décrive une atmosphère "lourde" de déception.<br /> <br /> Jérémy.
L
Je ne suis pas d'accord avec toi, j'aime beaucoup les polars mais là je n'ais pas du tout accoché. Au niveau du style d'écriture je suis de ton avis. Le style de Vilar est assez particulier, il change des autres livres qui ont souvents une écriture assez classique. C'est vrai que Blainville est très particulier comme personnage. En effet, plus d'une personne serait partie en courant en voyant le cadavre de la femme dans la vitrine, mais pas lui, il reste, il regarde et surtout, il prend des photos. Le raprochement entre le meurtre et le tableau "Etant donnée" et très intéressant et très original. Malgrès tous ces bons points je n'ais pas accroché du tout sur ce livre.
H
Je trouve que t'a écris une très bonne critique @_@ !
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